Les influvoleurs : vendre du vide en HD
- Hello2lu
- 19 juin
- 2 min de lecture
Ils affichent des vies parfaites, des sourires blancs et des routines bien huilées. Mais derrière les filtres, que reste-t-il ? Portrait des nouveaux marchands d’illusions : les "influvoleurs".
L’influenceur 2.0 : produit ou personne ?
Avant, on suivait des blogueurs. Aujourd’hui, on "consomme" des influvoleurs.
Leur quotidien est un flux constant de placements de produits, de collabs et de storytelling calibré. La frontière entre ce qu’ils vivent et ce qu’ils vendent est devenue floue.
En vérité ? Leur image est un packaging.
"Tu n’achètes pas une crème, tu achètes un lifestyle."

Le piège de la perfection algorithmique
Pourquoi ça marche ? Parce que ça flatte nos désirs. Ces contenus ultra-lisses nourrissent notre dopamine, notre besoin de validation, notre envie d’évasion.
Mais à force de "scroller", on confond le réel et le rêvé. Et on finit par croire qu’on est les seuls à avoir des cernes.
Les dégâts invisibles des influvoleurs
Perte d’estime de soi, comparaison constante, achats compulsifs : le marketing d’influence creuse un gouffre silencieux, notamment chez les plus jeunes.
Certains profils vont jusqu’à simuler des ruptures, des crises ou des "burn-out" pour booster leur engagement. Du fake sur du fake.
Vers une prise de conscience?
Heureusement, un contre-mouvement émerge : slow content, désabonnement de masse, influenceurs "clean". Les lignes bougent. Mais il est temps de se poser les bonnes questions : et si on arrêtait d’acheter leurs mensonges en HD ?
Et toi?
Et toi, t’en penses quoi des influvoleurs ?
Tu en suis un.e que tu considères "toxique"?
Ou partage cet article à un.e ami.e qui mérite un petit wake-up call.
Rédaction, graphisme ©️Hello2lu
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